Projet Reproduction
- Projet Réserve
PROJET RESERVE CRESAM
Son deuxième axe de travail est de créer un
sanctuaire en Afrique Australe vouée en priorité à
certaines espèces en danger pour lesquelles un biotope
optimisé est indispensable. Un centre de recherche en
conservation et un écotourisme scientifique complèteront
ce projet ambitieux et original.
Etat d'avancement
Le sanctuaire aura pour spécificités :
- Donner la priorité à la reproduction et
à la survie d'espèces menacées dans des biotopes
optimisés. Ces individus seront ensuite réintroduits dans
d'autres réserves dont l'environnement est adapté. Pour
certaines espèces ou sous espèces en effectif très
réduit, ce sanctuaire pourra servir de source
génétique, en préservant un capital biologique
important. Cela permettrait à certaines variétés,
comme le guépard royal ou le lion blanc, de vivre à
nouveau en liberté.
- Créer un centre de recherche en milieu naturel
où des étudiants et des scientifiques de
différents pays viendront travailler sur les techniques
vétérinaires et biologiques les plus avancées, en
faveur de la survie des espèces sauvages.
- Développer le tourisme scientifique pour
intégrer le volet "information du public" et permettre
l'autogestion des structures. La quasi-certitude de voir des
espèces rares et la possibilité de suivre des
scientifiques dans leur travail sera une particularité de cette
réserve, qui la démarquera de réserves plus
classiques.
- Intégrer la population locale, non seulement en
proposant des emplois et des formations, mais aussi en sensibilisant
les enfants à la sauvegarde de leur patrimoine.
- Travailler en partenariat avec le gouvernement du pays concerné.
Pour remplir ces objectifs, un pays s'est très vite imposé à nous : le Mozambique.
En effet, il réunit nombre d'atouts :
- Pays dynamique en pleine reconstruction, désireux de
faire appel à des compétences étrangères
dans tous les domaines qu'il ne maîtrise pas.
- Présence de terres disponibles.
- Existence présente ou historique de toute la faune africaine.
- 2500 km de côtes quasiment vierges et biodiversité des fonds marins encore très riches.
Dans ce dessein, le CRESAM a conduit de nombreuses missions
d’exploration et de prises de contact avec les autorités depuis 2005.
Le
CRESAM et les autorités du pays, ont retenu une zone précise offrant
toutes les qualités requises à la réalisation de nos projets. Les
futures frontières du sanctuaire CRESAM sont aujourd’hui définies au
sein du parc national naturel « Zinave ».
L’équipe
du CRESAM, en partenariat avec les autorités du parc, a mis au point un
plan d’action où chacun des partenaires contribuera, financièrement et
humainement, à son succès : délimitation physique du sanctuaire,
planning de repeuplement des espèces disparues, …
Un
accord avec le gouvernement mozambicain est sur le point d’être signé,
le MoU (memorandum of understanding), prévu d’être signé au premier
semestre 2010.
Objectifs 2010
Le
sanctuaire CRESAM doit voir le jour en 2010 après une signature du MoU
prévue très prochainement. Le CRESAM a pour objectifs de :
- Délimiter le sanctuaire,
-
démarrer le repeuplement du sanctuaire par les espèces sauvages
nécessaire à la remise en état du biotope (étape préliminaire
indispensable au repeuplement d’espèces sauvages
« menacées »).
Les ambitions du CRESAM en matière
de préservation de la faune africaine menacée visent à agir sur les
facteurs biologiques de certaines espèces à reproduction difficile, en
favorisant la reproduction au moyen des meilleures techniques adaptées
à chaque espèce, et sur les facteurs environnementaux en créant un
sanctuaire de taille correcte pour la survie d'herbivores et de
carnivores en danger.