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Historique
Jean-Yves Routier, docteur vétérinaire, et Michel Laforêt, propriétaire
de la réserve de Mopaya et d’un lodge en Afrique du Sud, ont réfléchi à la manière
de s’impliquer dans la préservation des espèces en danger.
Les causes de disparition d'une espèce proviennent de deux facteurs :
Les facteurs environnementaux les plus souvent
cités sont la destruction ou la restriction de l'habitat
(agriculture, déforestation, extractions minières etc..),
la chasse ou le braconnage, la pollution des milieux et,
paradoxalement, l’introduction par l’homme
d’espèces exotiques, micro-organismes compris.
Les facteurs biologiques (fertilité…)
déterminent les caractéristiques de l'espèce et
son adaptabilité à des facteurs environnementaux
défavorables.
La plupart des études et des projets de protection
des espèces en danger sont ciblés sur la
préservation ou la réhabilitation de l'habitat, et ont
permis, dans beaucoup de cas, d'améliorer le statut de certaines
d’entre elles.
Le CRESAM s'oriente vers une approche complémentaire,
souvent citée dans les programmes de conservation de la faune,
mais hélas peu développée, qui consiste à
améliorer in situ, c'est-à-dire en Afrique même, la
reproduction des espèces menacées.
Il serait en effet dommage de ne pas envisager comment
une aide à la reproduction pourrait contribuer à la
sauvegarde de certaines espèces en accélérant leur
évolution démographique et en favorisant leur
diversité génétique. Favoriser la reproduction du
guépard, qui est complexe, est le premier but du CRESAM.
Jean Yves Routier et Michel Laforêt ont donc choisi d’associer, au travail sur
l’environnement, des projets originaux axés sur la reproduction des espèces menacées.
Ainsi
est né en 2002, le CRESAM (Conservation et Reproduction des Espèces Sauvages Africaines
Menacées).